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22 février 2016
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Chacun des textes métaphysiques est organisé de telle sorte qu'on puisse le consulter et y naviguer sans le lire en entier. En outre, chaque texte est jumelé à un « résumé cartographique », dans lequel chaque paragraphe est lié au passage du texte intégral qu'il résume. Libre à chacun, selon son intérêt, de s'en tenir au résumé ou de consulter le texte intégral.
Dans « Je suis un corps », qui est plutôt de la longueur d'un mémoire, l'opposition entre l'esprit et la matière est assimilée à celle que l'on retrouve entre le noumène et le phénomène. Cette hypothèse, qui n'est pas commune en philosophie, nous invite à réfléchir au concept du noumène. C'est sur quoi portent les deux textes concernant la chose en soi.
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Du dualisme épistémique au dualisme éthique Plaidoyer pour l'intériorité
Québec, Université Laval, février 2015
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Thèse doctorale. Nous avons droit à deux manières de connaître le monde, objective et subjective et, à ces deux manières de connaître, extrêmement différentes l’une de l’autre, et même incomparables, correspondent deux manières d’agir avec le monde : soit le servir ou s’en servir. Mais il faut d’abord reconnaître qu’il y a bien là deux manières de connaître, deux sortes de savoir. Ce n’est qu’une fois que nous l’avons reconnu que nous pouvons par ailleurs admettre le plein sens et l’importance de la dualité éthique, soit de la dualité des formes d’attitudes que commandent ces deux formes de savoir.
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Le déterminisme et les fondements de la responsabilité morale : Perspectives ouvertes par Peter F. Strawson
Ottawa, Université d'Ottawa, 1996
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Mémoire de maîtrise dans lequel la réflexion nous conduit à comprendre la dualité ontologique apparente, soit la dualité apparente dans le monde opposant l’esprit et la matière, comme n’étant, certes, qu’une dualité apparente, mais cependant nécessaire et signifiante, reflétant une dualité dans notre manière de connaître le monde. D’un dualisme ontologique, on passe à un dualisme épistémique.
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Deux savoirs, deux praxis
SPQ, Montréal, 2014
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Le lien entre le dualisme épistémique et le dualisme éthique. Être pour le dedans, c’est être contre le dehors. Les dualités épistémiques et éthiques sont incontournables, étant dépendantes de la structure même de la vie.
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Deux distinctions fondamentales en morale
Colloque, Faculté de philosophie, Québec, 2014
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La question de la bonne volonté souffre maints préjudices. Pour aider à renverser cet état de fait, on peut faire valoir deux distinctions. La première concerne ce qui est bon dans la bonne volonté. Est-ce l’agent ou l’acte ? La seconde distinction concerne la question du déterminisme, toujours omniprésente quand il s’agit de ce sujet. Cette deuxième distinction — ce sera celle entre l’apparence et le réel — exige une méditation métaphysique plus posée.
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Regard henryen et philosophie dévoyée
SPQ, Montréal, 2013
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L’humain se fait — trop souvent — tel qu’il se pense. Alors, sa philosophie forme et transforme le monde, malheureusement le plus souvent pour le pire. Une lecture henryenne du naturalisme contemporain montre les ravages que peut laisser sur son passage l’idéologie objectiviste, ce naturalisme se comprenant lui-même très mal.
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Panpsychisme et théorie du double aspect
ACP, Waterloo ON, 2012
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Le panpsychisme se présente sous deux versions : « il y a de l’esprit dans toute matière » et « l’esprit est le dedans de toute matière ». La deuxième, celle qui est soutenue partout sur ce site, repose en vérité sur la théorie du double aspect. Comprendre l’esprit comme étant le « dedans » de la matière transforme entièrement notre manière d’aborder la question de la relation entre ce que nous appelons matière et ce que nous appelons esprit. L’étude de l’approche d’un panpsychiste contemporain permet de constater que le rapport entre le panpsychisme et la théorie du double aspect n’est pourtant pas toujours perçu clairement.
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La philosophie comme projet commun
SPQ, Montréal, 2012
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À la science, l’objet, à la philosophie, le sujet. Voilà une thèse reposant sur la théorie du double aspect et assignant à la philosophie un rôle qui lui est propre et qui serait de mettre en lumière le lieu de la subjectivité. Il s’agit de montrer ce que peut être ce rôle et comment celui-ci peut se penser comme projet commun.
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Un dualisme épistémique, c’est encore un dualisme
ACP, Frédéricton, 2011
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Certains auteurs en philosophie analytique reconnaissent le caractère inanalysable des propriétés qualitatives de l’expérience (tels les parfums et les couleurs), mais que pour conclure ensuite de là que ces propriétés ne présentent que peu ou prou d’intérêt. Dans un article paru en 2011, Marc Champagne nous offre l’exemple d’une telle analyse. Cette même analyse, cependant, devrait nous conduire à des conclusions autrement plus importantes que celles que retient l’auteur.
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John Searle : matérialisme rudimentaire et naturalisme
Acfas, Sherbrooke, 2011
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Il existe une proximité entre la pensée de John Searle et les formes de physicalisme auxquelles ce dernier prétend s’opposer. Il y a ici un excellent exemple d’un auteur chez qui un matérialisme de premier degré semble indélogeable, alors même que ses thèses principales devraient être celles qui nous permettent de nous en départir, celles-ci expliquant en effet pourquoi le regard objectif ne saurait rendre compte de la perspective subjective. La question d’un naturalisme qui ne va peut-être pas au bout de lui-même, voilà ce qui fera l’objet de cette réflexion, en s’appuyant sur le texte searlien intitulé La redécouverte de l’esprit.
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Rapport psychophysique : débat ontologique ou épistémologique ?
Acfas, Sherbrooke, 2011
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La question de la dualité psychophysique oppose-t-elle deux sortes d’êtres ou deux manières de connaître ? L’explication de cette dualité, au lieu de se trouver dans les choses, pourrait se trouver dans le regard même qui est porté sur elles. Le naturaliste semble réfractaire face à un tel renversement, alors même que les auteurs tiennent souvent en main la solution du dilemme âme/corps, cette solution étant épistémologique et non ontologique. Le panpsychisme de Galen Strawson offre l’exemple d’une telle méconnaissance — peut-être feinte dans son cas —, puisqu’il insiste pour dire que sa solution est ontologique, et non épistémologique. Ce refus d’une thématisation proprement épistémologique de la question du dualisme psychophysique paraît suspect, et mérite d’être exposé et problématisé, d’autant plus que ce refus semble être le reflet d’une tendance générale marquant un grand nombre d’approches dites naturalistes en philosophie de l’esprit.
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La science n’est plus seule
Colloque, Musée de la civilisation, Québec, 2010
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Que faut-il penser de ces faits — nos sensations subjectives et leur nature inchiffrable — sur lesquels la science ne peut exercer aucune emprise ? Pour le naturaliste, toute réalité est physique, matérielle. Faut-il donc ignorer ces faits qui, insaisissables, nous sont pourtant connus intérieurement ? Ce serait ignorer cette intériorité et, par le fait même, notre être en tant que tel. Rien de surprenant à ce que le regard scientifique semble désenchantant, si dans le monde qu’il nous montre nous n’y retrouvons plus la trace de nous-même.
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Morale kantienne, morale eudémoniste et jugement
SPQ, Sherbrooke, 1999
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La morale kantienne paraît exigeante et irréaliste. On dit qu’elle n’est pas une morale du bonheur; puis, qu’elle est une morale vide, sans objet, puisqu’elle est seulement formelle, inadaptable aux circonstances particulières. Elle a pourtant le bonheur pour objet et dépend du jugement dans son application. Elle s’est mérité une dure réputation du fait que Kant a attribué à la raison une autre destinée que le bonheur personnel : soit de produire une bonne volonté. Mais une bonne volonté n’est que celle qui traite l’humanité comme une fin et cela signifie justement voir au bonheur de ses prochains, incluant soi-même comme le premier d’entre eux.
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La thèse de l’identité, l’âme et la vie morale
ASPLF, Québec, 1998
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La thèse matérialiste a d’habitude pour résultat de dissoudre la responsabilité individuelle. Il faut admettre cette thèse, dans le but de nier cette association, trop rapidement concédée au départ. Nous avons rattaché nos concepts moraux à des concepts métaphysiques, tel celui de la liberté métaphysique, qui ne pouvaient qu’être incompatibles avec les concepts d’une métaphysique naturaliste. Mais il suffit de penser adéquatement le concept d’intériorité, qu’une métaphysique matérialiste ne peut écarter, pour surmonter ces difficultés. C’est alors que la thèse ruyerienne (La conscience et le corps, 1937) vient jouer son rôle crucial.
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Le réalisme peut-il accorder un statut aux faits internes ?
SOPHA, Caen, 1997
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Nombreux sont les sophismes en philosophie morale qui, sous l’influence des schèmes conceptuels physicaliste et déterministe, concluent à l’insignifiance du sujet et de la vie intérieure. Il faut aller à la source de ces méprises en montrant en quoi la question de l’esprit n’est pas toujours une question de science et en mettant en relief le statut particulier des faits internes. C’est parce que le statut du mental est conçu comme en étant un de soumission et de dépendance par rapport au physique que la consistance des concepts moraux est souvent remise en cause. Comment être réaliste sans tomber dans un tel piège ?
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