|
On a longtemps cru que le fondement de la dignité de l'espèce humaine se trouvait dans une « supériorité » quelconque de cette espèce.
|
|
Malgré des milliers d'années de philosophie, nous avions de la difficulté à arriver à comprendre que l'être humain doit valoriser les êtres humains simplement parce qu'il est lui-même un être humain, comme les loups eux-mêmes se respectent et vivent en société même s'ils ne sont pas les plus intelligentes bêtes qui soient.
|
|
Pourquoi fallait-il s'imaginer que nous étions supérieurs à tout ce qui n'est pas humain et que c'est pour cette raison qu'il fallait traiter l'être humain comme un être sacré ?
|
|
Il ne faut peut-être pas se surprendre si, dans le passé, les penseurs ont identifié la pensée comme étant l'élément précieux chez l'humain qui faisait de lui un être supérieur ; mais avouons que cette perspective peut paraître quelque peu intéressée.
|
|
Vint l'époque du « désenchantement », alors que les êtres humains se découvrent comme étant bien terrestres.
|
|
Alors, dans tous leurs esprits, nous n'étions « QUE » des bêtes, donc nécessairement égoïstes, croyions-nous, et les rapports humains ne pouvaient être pensés que comme des rapports de forces et non d'amour.
|
|
|
Ce fut une Grande Noirceur où l'être
humain s'est véritablement détourné de son coeur
|
|
|
|
|
|